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Quelles sont les conséquences d'une violation de la loi japonaise sur l'étiquetage des prix (Loi sur l'étiquetage des prix) ? Explication du système d'amendes administratives

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Quelles sont les conséquences d'une violation de la loi japonaise sur l'étiquetage des prix (Loi sur l'étiquetage des prix) ? Explication du système d'amendes administratives

Lorsque des publicités ou des produits contiennent des informations fausses ou exagérées, ou offrent des cadeaux trop luxueux, cela peut constituer une violation de la Loi japonaise sur l’indication des prix et des cadeaux (景品表示法), entraînant des sanctions. Cependant, beaucoup se demandent spécifiquement « quels types d’actions constituent une violation ? » ou « quelles sont les sanctions en cas de violation ? ».

Cet article détaille les violations de la Loi japonaise sur l’indication des prix et des cadeaux, les sanctions encourues et les points clés pour éviter de contrevenir à cette loi.

Qu’est-ce qu’une violation de la loi sur l’affichage des primes (Loi sur l’affichage des primes) ?

Qu'est-ce qu'une violation de la loi sur l'affichage des primes ?

La loi sur l’affichage des primes est une loi créée pour protéger les intérêts des consommateurs généraux. Afin de permettre l’achat de produits ou de services sur la base d’une décision appropriée, la loi sur l’affichage des primes interdit les deux éléments suivants, et leur non-respect constitue une violation.

  • Limitation et interdiction des primes
  • Interdiction des représentations inappropriées

Nous expliquerons ici les détails de chacun.

Restrictions et interdictions concernant les cadeaux promotionnels

La loi japonaise sur l’indication des cadeaux impose des restrictions et des interdictions sur les cadeaux promotionnels. Les “cadeaux promotionnels” désignent des biens ou de l’argent offerts en complément d’un produit vendu, comme moyen d’attirer les clients.

Les cadeaux et les bonus peuvent influencer la décision d’achat d’un produit ou d’un service. Par exemple, si un cadeau particulièrement luxueux est offert, cela pourrait conduire à l’achat d’articles plus chers que d’habitude ou de qualité inférieure, que l’on n’aurait pas achetés autrement.

Pour prévenir la concurrence déloyale due aux cadeaux et protéger les consommateurs contre les désavantages, la loi japonaise sur l’indication des cadeaux fixe un montant total et un montant maximum pour les cadeaux. Ne pas respecter ces montants constitue une violation de la loi japonaise sur l’indication des cadeaux.

Il existe deux types de cadeaux :

  • Concours ouverts : des tirages au sort ouverts à tous, sans obligation d’achat ou de visite.
  • Concours fermés : des tirages au sort nécessitant l’achat d’un produit ou d’un service.

La loi japonaise sur l’indication des cadeaux s’applique aux concours fermés. Il existe trois types de concours fermés : les concours généraux, les concours collectifs et les cadeaux globaux, chacun ayant un montant maximum et un montant total définis.

Par exemple, pour les concours collectifs, le montant maximum d’un cadeau est fixé à 300 000 yens, et le montant total à 3 % du chiffre d’affaires prévu lié au concours.

Article connexe : Qu’est-ce que la loi japonaise sur l’indication des cadeaux ? Explications simples et exemples de violations et sanctions[ja]

Interdiction des représentations inappropriées

Les informations telles que les « normes », « prix », « qualité », « pays d’origine » mentionnées sur les produits et services ont un impact significatif sur le choix d’achat des consommateurs. Si les informations sont fausses ou exagérées, les consommateurs pourraient se retrouver incapables de faire un choix éclairé lors de l’achat d’un produit.

Afin d’éviter une telle situation, il est interdit de faire des représentations qui pourraient induire les consommateurs en erreur (représentations inappropriées). Il existe trois types de représentations inappropriées :

  • Représentations faussement supérieures
  • Représentations faussement avantageuses
  • Autres représentations susceptibles d’induire en erreur

Une « représentation faussement supérieure » est une représentation qui laisse penser que le produit ou service, ses normes, etc., sont « bien meilleurs (supérieurs) » que ce qu’ils sont réellement ou par rapport à ceux d’autres entreprises. Une « représentation faussement avantageuse » désigne une représentation qui laisse penser que le prix du produit ou service, les conditions de transaction, etc., sont « plus avantageux » que ce qu’ils sont réellement ou par rapport à ceux d’autres entreprises.

Pour réguler les représentations qui ne peuvent être contrôlées uniquement par les représentations faussement supérieures et faussement avantageuses, il existe les « autres représentations susceptibles d’induire en erreur ». Les sept types suivants de représentations sont spécifiés :

  1. Représentations concernant les boissons rafraîchissantes sans jus de fruit, etc.
  2. Représentations inappropriées concernant le pays d’origine d’un produit
  3. Représentations inappropriées concernant les coûts de crédit à la consommation
  4. Représentations concernant les publicités trompeuses dans l’immobilier
  5. Représentations concernant les publicités trompeuses
  6. Représentations inappropriées concernant les maisons de retraite payantes
  7. Représentations rendant difficile pour le consommateur moyen de distinguer qu’il s’agit d’une représentation de l’entreprise

Citation : Agence des Affaires des Consommateurs | Notification[ja]

En cas de telles représentations inappropriées, cela constituerait une violation de la Loi japonaise sur l’indication des prix.

Les trois sanctions en cas de violation de la Loi sur l’Indication des Prix (Loi sur les Pratiques Commerciales Trompeuses)

Pénalité

En cas de violation, trois types de sanctions peuvent être appliquées : “l’ordre de mesures correctives”, “l’amende administrative” et “la demande d’injonction par une organisation de consommateurs qualifiée”. De plus, une “disposition de sanctions directes” a été ajoutée à la suite de la révision de la Loi sur l’Indication des Prix en l’année Reiwa 5 (2023), à laquelle il faut également prêter attention. Nous allons ici détailler ces trois pénalités et la disposition de sanctions directes.

L’ordre de mesures correctives

L’ordre de mesures correctives est un système par lequel le directeur de l’Agence des Affaires des Consommateurs ou le gouverneur d’une préfecture peut ordonner à un opérateur économique de cesser des pratiques de représentation inappropriées et d’offre de cadeaux. En cas de suspicion de violation, l’opérateur peut être invité à fournir des explications ou à soumettre des documents. Les exemples d’ordres de mesures correctives incluent :

  • Faire connaître le fait de la violation au grand public
  • Mettre en place des mesures pour prévenir la récidive
  • Ne pas répéter l’acte de violation

Même si l’opérateur cesse les pratiques de représentation inappropriées et l’offre de cadeaux, un ordre de mesures correctives peut être émis dans le but de prévenir la récidive (Article 7, Paragraphe 1).

De plus, si un ordre de mesures correctives est émis, les informations concernant la violation seront publiées sur le site Web de l’Agence des Affaires des Consommateurs. Dans certains cas, cela pourrait également être rapporté dans les journaux ou les nouvelles télévisées. Si le fait de pratiques de représentation inappropriées devient public, cela pourrait diminuer la confiance envers l’entreprise.

En cas de non-respect de l’ordre de mesures correctives, une peine d’emprisonnement de deux ans ou moins ou une amende de trois millions de yens ou moins, ou les deux, peut être imposée. De plus, une amende pouvant aller jusqu’à 300 millions de yens peut être imposée à une personne morale.

L’amende administrative

Avant la révision de l’année Heisei 28 (2016), en cas de violation de la Loi sur l’Indication des Prix, seul un ordre de mesures correctives était émis à l’encontre de l’opérateur économique, ce qui s’est avéré insuffisant pour prévenir efficacement les pratiques de représentation inappropriées. Pour renforcer la prévention de ces pratiques, le système d’amende administrative a été introduit en Heisei 28 (2016).

Une amende administrative est imposée en cas de représentation faussement avantageuse ou avantageuse, mais les violations concernant les cadeaux inappropriés ne sont pas sujettes à cette amende.

La demande d’injonction par une organisation de consommateurs qualifiée

La “demande d’injonction par une organisation de consommateurs qualifiée” est un système permettant à une organisation de consommateurs qualifiée de demander à un opérateur économique de cesser des pratiques de représentation inappropriées. Une organisation de consommateurs qualifiée est une personne morale agréée par le Premier ministre.

Une demande d’injonction est faite en cas de violation de la représentation faussement avantageuse ou avantageuse. Le processus de demande d’injonction est le suivant :

  1. À la suite de la survenance de dommages aux consommateurs, ces derniers fournissent des informations à une organisation de consommateurs qualifiée
  2. Négociation hors tribunal par l’organisation de consommateurs qualifiée
  3. Si aucune amélioration n’est constatée de la part de l’opérateur économique, l’organisation de consommateurs qualifiée effectue une demande préalable écrite (demande d’injonction)
  4. En l’absence d’amélioration de la part de l’opérateur économique, l’organisation de consommateurs qualifiée engage une action en justice (demande d’injonction)

Si des améliorations sont apportées par l’opérateur économique aux étapes 2 et 3, aucune demande d’injonction ou action en justice n’est entreprise.

Disposition de sanctions directes suite à la révision de la Loi sur l’Indication des Prix en Reiwa 5 (2023)

Avant la révision en Reiwa 5 (2023), en cas de violation de la Loi sur l’Indication des Prix, des sanctions étaient imposées uniquement si l’opérateur économique ne se conformait pas à l’ordre de mesures correctives. Avec la révision de Reiwa 5 (2023), dans les cas où il est reconnu qu’un opérateur économique a intentionnellement pratiqué une représentation faussement avantageuse ou avantageuse, une amende de moins de un million de yens peut être imposée sans émettre d’ordre de mesures correctives (mise en œuvre prévue en Reiwa 6 (2024)).

Le risque de violation de la Loi sur l’Indication des Prix s’est accru, soulignant l’importance de pratiquer des représentations conformes à la loi et aux diverses directives.

Détails sur les amendes administratives en cas de violation de la Loi japonaise sur les indications de produits (Loi sur les indications)

Photo de femme

Dans quels cas doit-on payer une amende administrative ? Nous expliquerons ici les cas concernés par ces amendes, les méthodes de calcul et les moyens de réduction.

Cas concernés par les amendes

Les amendes administratives concernent principalement les cas de représentations faussement avantageuses ou trompeuses. Elles s’appliquent lorsque le chiffre d’affaires généré par des publicités ou services illégaux dépasse 50 millions de yens sur trois ans (et que le montant de l’amende dépasse 1,5 million de yens). (Article 8)

Les cas suivants ne sont pas concernés par les amendes administratives :

  • Lorsque l’entreprise a enfreint les règles sur les représentations trompeuses sans le savoir,
  • Lorsque le montant de l’amende est inférieur à 1,5 million de yens (et que le chiffre d’affaires des produits ou services concernés est inférieur à 50 millions de yens).

Méthode de calcul

Les amendes administratives peuvent être calculées comme suit :

Amende administrative = Chiffre d’affaires des produits ou services ayant fait l’objet d’une représentation trompeuse × 3%

La période concernée par l’amende est limitée à trois ans.

Suite à la réforme législative de l’année Reiwa 5 (2023), même si l’entreprise ne rapporte pas son chiffre d’affaires pour le calcul de l’amende, l’Agence des Consommateurs pourra estimer ce chiffre d’affaires. De plus, pour les entreprises ayant reçu une ordonnance d’amende dans les dix dernières années, le montant de l’amende sera augmenté de 1,5 fois. (Entrée en vigueur prévue en Reiwa 6 (2024))

Comme une amende de 3% du chiffre d’affaires sur trois ans peut être appliquée, il est possible que le montant de l’amende mette en péril la gestion de l’entreprise.

Moyens de réduction

Il existe des cas où l’amende peut être réduite. Les méthodes de réduction sont les suivantes : (Articles 9 et 10)

  • Si l’entreprise rapporte volontairement le fait de la violation au Directeur de l’Agence des Consommateurs (réduction de 50% du montant de l’amende),
  • Si l’entreprise procède à un remboursement aux consommateurs conformément aux procédures établies (réduction du montant équivalent au remboursement).

Remboursement : Fournir aux consommateurs ayant effectué des transactions pour des produits ou services faisant l’objet d’une représentation trompeuse, un montant supérieur ou égal à 3% du prix d’achat

La soumission de documents peut également exclure de l’amende

En cas de suspicion de représentation faussement avantageuse, la soumission de documents pouvant expliquer de manière rationnelle les effets ou performances annoncés, et jugés suffisants comme preuve, peut également exclure de l’amende (Article 8, paragraphe 3).

Le délai de soumission des documents est normalement de 15 jours. Si ce délai est dépassé ou si les preuves ne sont pas jugées convaincantes, la représentation sera considérée comme trompeuse et une amende devra être payée.

Points clés pour éviter de violer la Loi japonaise sur l’Indication des Prix (Loi sur l’Indication des Prix)

Points clés

Enfreindre la Loi sur l’Indication des Prix n’est pas seulement une question d’intention délibérée. Dans certains cas, le simple fait de ne pas bien comprendre cette loi peut également conduire à une violation.

Alors, quelles mesures peut-on prendre pour éviter de violer cette loi ? Voici quelques points clés à respecter.

Préparer des documents pouvant être raisonnablement expliqués

Pour ne pas enfreindre la Loi sur l’Indication des Prix, il est essentiel de ne pas faire de fausses déclarations, surtout en ce qui concerne la qualité et les performances des produits.

Il est important de préparer des documents qui peuvent expliquer de manière rationnelle ces aspects pour éviter toute représentation inappropriée. Selon l’Agence des Consommateurs, pour qu’un « fondement rationnel » soit considéré comme tel, il doit répondre aux deux critères suivants :

  1. Les documents soumis doivent être basés sur un contenu objectivement prouvé.
  2. Les effets et performances indiqués doivent correspondre de manière appropriée au contenu prouvé par les documents soumis.

Citation : Agence des Consommateurs | Régulation des publicités mensongères[ja]

L’Agence des Consommateurs dispose d’un formulaire de fourniture d’informations sur les violations de la Loi sur l’Indication des Prix. Si les clients qui utilisent vos produits ou services pensent qu’il y a eu une représentation inappropriée, ils peuvent en informer l’Agence des Consommateurs.

Si vous ne soumettez pas les documents justificatifs dans les 15 jours suivant la réception d’une demande de documentation, cela sera considéré comme une représentation inappropriée. Étant donné que le délai est court, il est crucial de toujours avoir des documents qui peuvent expliquer de manière rationnelle le contenu de vos déclarations, afin d’être prêt à répondre à toute enquête.

Référence : Agence des Consommateurs | Formulaire de fourniture d’informations sur les soupçons de violation de la Loi sur l’Indication des Prix[ja]

Recevoir une vérification légale par un avocat au préalable

Avant de diffuser une publicité, il est également efficace de faire vérifier légalement celle-ci par un avocat. Il arrive que l’on fasse involontairement des représentations inappropriées.

Comprendre des lois telles que la Loi sur l’Indication des Prix et la Loi sur les Dispositifs Médicaux, ainsi que diverses directives, est non seulement difficile mais ces dernières sont également fréquemment révisées, rendant leur maîtrise complète ardue. Pour diffuser vos publicités en toute confiance, il est recommandé de demander à un avocat possédant des connaissances spécialisées de vérifier à l’avance les déclarations de vos publicités et de vos sites de commerce électronique.

Résumé : Consultez un avocat avant de violer la loi japonaise sur les indications de prix et les cadeaux promotionnels !

Avocate

Enfreindre la loi japonaise sur les indications de prix et les cadeaux promotionnels peut entraîner des sanctions telles que des ordres de mesures correctives et des amendes. De plus, ne pas se conformer à un ordre de mesures correctives peut résulter en une amende.

Même sans intention de fausser ou d’exagérer les indications, il est possible de violer cette loi sans le savoir et de se voir imposer des sanctions. Lorsque la violation et la fausse indication sont rendues publiques, il est inévitable que l’image de l’entreprise en souffre.

Pour éviter de violer la loi sur les indications de prix et les cadeaux promotionnels, il est essentiel de ne pas faire de fausses déclarations ou d’exagérations, et de préparer les documents justificatifs des déclarations. Cependant, même en faisant preuve de la plus grande prudence, il existe un risque de violation, il est donc recommandé de faire vérifier les indications publicitaires par un avocat avant leur publication.

Présentation des mesures par notre cabinet

Le cabinet d’avocats Monolith est spécialisé en IT, et plus particulièrement dans les domaines d’Internet et du droit, avec une riche expérience dans ces deux secteurs. Ces dernières années, les infractions à la loi sur l’étiquetage des produits, notamment les publicités trompeuses sur Internet, sont devenues un problème majeur, rendant les vérifications légales de plus en plus nécessaires. Notre cabinet analyse les risques juridiques associés aux entreprises existantes et à celles en phase de lancement, en tenant compte des diverses réglementations légales, et vise à légaliser les activités commerciales sans les interrompre dans la mesure du possible. Vous trouverez plus de détails dans l’article ci-dessous.

Domaines d’intervention du cabinet Monolith : Vérification des articles et LP selon la loi sur les dispositifs médicaux, etc.[ja]

Managing Attorney: Toki Kawase

The Editor in Chief: Managing Attorney: Toki Kawase

An expert in IT-related legal affairs in Japan who established MONOLITH LAW OFFICE and serves as its managing attorney. Formerly an IT engineer, he has been involved in the management of IT companies. Served as legal counsel to more than 100 companies, ranging from top-tier organizations to seed-stage Startups.

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