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Système de statut de résidence au Japon : Principes de base et explication des responsabilités légales des entreprises

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Système de statut de résidence au Japon : Principes de base et explication des responsabilités légales des entreprises

En développant des activités au Japon et en employant des talents de nationalités étrangères, une compréhension précise du système de contrôle de l’immigration japonais, et en particulier du système de statut de résidence, est essentielle. Ce système établit la base légale pour les étrangers de séjourner et d’agir au Japon, et son respect est un élément fondamental de la conformité et de la gestion des risques d’une entreprise. La “Loi sur le contrôle de l’immigration et la reconnaissance des réfugiés” du Japon (ci-après dénommée “Loi sur l’immigration”) vise à gérer équitablement l’entrée et la sortie de toutes les personnes entrant ou sortant du Japon, ainsi que le séjour de tous les étrangers résidant au Japon. Sous cette loi, les étrangers résidant au Japon sont autorisés à séjourner et à mener des activités uniquement dans les limites de leur “statut de résidence” individuel et de la “durée de séjour” correspondante. Le statut de résidence est une classification légale des types d’activités qu’une personne peut entreprendre au Japon et de son statut, et il détermine directement la possibilité et l’étendue de l’emploi. Par conséquent, pour qu’une entreprise emploie des talents étrangers et utilise au maximum leurs capacités, il est extrêmement important de comprendre profondément la structure et les principes de ce système de statut de résidence et de gérer correctement les procédures légales associées. Cet article explique les concepts fondamentaux de ce système de statut de résidence, sa structure et les responsabilités légales des entreprises en matière de conformité, en se basant sur des lois spécifiques et des cas de jurisprudence.

Les principes fondamentaux du système de gestion de la résidence au Japon

Le système de gestion de la résidence au Japon repose sur le principe de “permissionnisme”, selon lequel le séjour des étrangers n’est pas garanti comme un droit, mais est autorisé par l’État japonais sur la base de sa souveraineté, sous certaines conditions. Cette approche constitue la base de la compréhension de l’ensemble du système. L’article 2-2, paragraphe 1 de la loi japonaise sur l’immigration stipule que les étrangers doivent résider au Japon avec un statut de résidence déterminé lors de l’autorisation d’entrée. Cela illustre le “centralisme du statut de résidence”, qui signifie que tous les étrangers résidant au Japon doivent posséder un certain statut de résidence.

De plus, chaque statut de résidence est assorti d’une “période de résidence” définie par un arrêté du ministère de la Justice. Cette période de résidence est le délai pendant lequel il est permis de séjourner au Japon avec ce statut de résidence, et il n’est généralement pas autorisé de rester au-delà de cette période. Pour continuer à résider, il est nécessaire de demander et d’obtenir une autorisation de renouvellement de la période de résidence avant son expiration.

Le point le plus important de ce système est qu’il définit strictement la portée des activités pouvant être exercées au Japon avec le statut de résidence accordé. En particulier, les activités rémunérées, c’est-à-dire les activités professionnelles, sont clairement distinguées en fonction du statut de résidence. S’engager dans des activités professionnelles au-delà de la portée autorisée ou rester au-delà de la période de résidence peut constituer un “travail illégal” ou un “séjour illégal”, ce qui constitue une violation de la loi sur l’immigration et peut entraîner des mesures sévères telles que l’expulsion. Ce principe de permissionnisme est également confirmé à plusieurs reprises dans la jurisprudence mentionnée ci-dessous, et l’octroi ou le renouvellement du statut de résidence est laissé à la large discrétion du ministre de la Justice. Par conséquent, lors de la demande, il est nécessaire de prouver le respect de chaque exigence conformément aux lois et directives, et les circonstances individuelles sont examinées sous une large discrétion.

Structure du système de statut de résidence au Japon

Le système japonais de statut de résidence peut être divisé en deux grandes catégories, selon le fondement de l’autorisation accordée. La première catégorie concerne les statuts de résidence accordés sur la base de « l’activité spécifique » menée au Japon, tandis que la seconde est basée sur un « statut ou une position » spécifique. Comprendre cette classification est essentiel lors de l’examen de la portée des activités et des parcours professionnels des talents étrangers employés.

Les statuts de résidence basés sur l’activité sont définis dans l’annexe I de la loi japonaise sur l’immigration et peuvent être principalement divisés en ceux qui permettent le travail et ceux qui ne le permettent pas. Parmi les exemples de statuts de résidence autorisant le travail, on trouve « Compétences techniques, connaissances en sciences humaines et affaires internationales », « Gestion et administration » et « Compétences spécifiques ». Les détenteurs de ces statuts de résidence ne sont autorisés à s’engager que dans des activités professionnelles ou des activités spécifiques définies par leur statut. Par exemple, un ingénieur possédant un statut de résidence pour « Compétences techniques, connaissances en sciences humaines et affaires internationales » peut s’engager dans des activités de développement qui exploitent sa spécialité, mais en principe, il ne peut pas s’engager dans un travail manuel simple non lié à sa spécialité. Ainsi, la caractéristique distinctive est que la portée des activités est strictement limitée.

D’autre part, les statuts de résidence basés sur le statut ou la position sont définis dans l’annexe II de la loi japonaise sur l’immigration et incluent des statuts tels que « Résident permanent », « Époux(se) d’un(e) Japonais(e) ou équivalent » et « Résident à long terme ». Ces statuts de résidence sont accordés sur la base d’un statut spécifique ou d’un lien fort avec le Japon, et en principe, il n’y a pas de restriction sur le type d’activité. Par conséquent, les détenteurs de ces statuts de résidence peuvent s’engager librement dans toute activité de travail légale, sans distinction de profession ou de secteur, tout comme les citoyens japonais.

La différence entre ces deux catégories a un impact direct sur la stratégie de gestion des ressources humaines des entreprises. Les employés possédant un statut de résidence basé sur l’activité sont attendus pour leur contribution dans leur domaine de spécialité, mais un changement de poste ou de description de poste peut nécessiter une demande de changement de statut de résidence. En revanche, les employés possédant un statut de résidence basé sur le statut ou la position peuvent être flexiblement affectés à divers départements et postes au sein de l’entreprise, et peuvent être ciblés pour le développement des talents et des carrières à long terme.

CaractéristiquesStatut de résidence basé sur l’activitéStatut de résidence basé sur le statut ou la position
Fondement de l’autorisationPermission basée sur une activité spécifique (ex. : un poste spécifique)Statut personnel ou relation (ex. : mariage avec un(e) Japonais(e))
Restrictions d’activitéStrictement limitées. Seules les activités définies par le statut de résidence sont autorisées.Aucune restriction. Toute activité légale (y compris le travail) peut être librement exercée.
Liberté de travailLimitée. Un changement d’emploi est possible, mais un changement de profession peut souvent nécessiter un changement de statut de résidence.Aucune restriction. Comme les citoyens japonais, libre changement d’emploi et de travail, sans distinction de profession ou de secteur.
Statuts de résidence typiquesCompétences techniques, connaissances en sciences humaines et affaires internationales, gestion et administration, compétences spécifiquesRésident permanent, époux(se) d’un(e) Japonais(e) ou équivalent, résident à long terme

Renouvellement de la période de résidence et changement de statut de résidence au Japon

Les ressortissants étrangers souhaitant prolonger leur séjour au-delà de la période de résidence autorisée au Japon, ou désirant s’engager dans des activités différentes de celles permises par leur statut actuel, doivent suivre des procédures légales spécifiques. Il s’agit des demandes de « renouvellement de la période de résidence » et de « changement de statut de résidence ». Ces procédures ne sont pas automatiquement approuvées et sont soumises à la discrétion du Ministre de la Justice.

Le renouvellement de la période de résidence est régi par l’article 21 de la loi japonaise sur l’immigration. Selon cet article, le Ministre de la Justice peut autoriser le renouvellement de la période de résidence d’un étranger uniquement « lorsqu’il existe des raisons suffisantes pour juger le renouvellement approprié ». Lors de l’évaluation de la présence de « raisons suffisantes », la situation des activités de l’étranger pendant son séjour, le respect des obligations fiscales et publiques, ainsi que sa conduite sont examinés de manière globale. Par exemple, la présence d’infractions légales ou d’un casier judiciaire peut augmenter la probabilité d’un refus de renouvellement de la période de résidence.

D’autre part, le changement de statut de résidence est basé sur l’article 20 de la loi japonaise sur l’immigration. Ce processus est nécessaire, par exemple, pour une personne qui a résidé au Japon avec un statut de « étudiant » et qui, après l’obtention de son diplôme, souhaite travailler pour une entreprise japonaise avec un statut de résidence pour « compétences techniques, connaissances humaines et activités internationales ». Ici aussi, le Ministre de la Justice peut autoriser le changement de statut de résidence uniquement « lorsqu’il existe des raisons suffisantes pour juger le changement approprié », et un large pouvoir discrétionnaire est reconnu, similaire à la procédure de renouvellement.

Il est important de noter que l’approbation de ces demandes dépend du jugement de l’autorité administrative, en prenant en compte les circonstances individuelles. Les demandeurs doivent non seulement démontrer qu’ils répondent aux exigences formelles, mais aussi prouver de manière convaincante, avec des documents objectifs, pourquoi la continuation de leur résidence ou le changement d’activité est nécessaire et acceptable pour la société japonaise.

Statut de résidence et jurisprudence : la portée de l’affaire McCarran au Japon

En tant que symbole de la vaste discrétion administrative dans le système japonais de statut de résidence, le jugement en séance plénière de la Cour suprême du Japon du 4 octobre 1978 (Showa 53), communément appelé “l’affaire McCarran”, est souvent cité. Cette jurisprudence constitue la base de la philosophie qui sous-tend l’administration japonaise de l’immigration et du contrôle des frontières jusqu’à aujourd’hui, et présente un contexte légal essentiel que les entreprises doivent comprendre lorsqu’elles gèrent le statut de résidence de leur personnel étranger.

L’affaire concernait un citoyen américain, M. McCarran, qui s’était vu refuser la demande de renouvellement de son permis de séjour par le ministre de la Justice du Japon. Parmi les raisons du refus, il a été noté que M. McCarran avait participé à des activités politiques s’opposant à la guerre du Vietnam et au traité de sécurité nippo-américain pendant son séjour au Japon.

La Cour suprême du Japon a établi plusieurs points clés dans cette affaire. Premièrement, elle a affirmé que la Constitution japonaise ne garantit pas aux étrangers le droit de librement entrer ou de continuer à résider au Japon. Deuxièmement, elle a jugé que la décision d’accorder ou non un permis de séjour à un étranger, ainsi que le renouvellement de ce permis, relève de la souveraineté nationale et est donc laissée à la large discrétion du ministre de la Justice.

Troisièmement, et c’est le point le plus important, bien que les étrangers bénéficient de la protection des droits fondamentaux tels que la liberté d’expression pendant leur séjour au Japon, ces droits sont limités “dans le cadre du système de résidence japonais”. En d’autres termes, lors de l’évaluation du renouvellement du statut de résidence, même si les activités politiques sont légales, leur contenu et leur relation avec l’intérêt national du Japon peuvent être pris en compte, et le ministre de la Justice peut juger inapproprié de continuer à accorder le droit de résidence dans le cadre de son pouvoir discrétionnaire.

Ce jugement indique que l’octroi d’un permis de séjour à un étranger au Japon est évalué non seulement sur la base de la conformité à la loi, mais aussi en considérant si les activités générales de la personne sont bénéfiques pour la société et les intérêts nationaux du Japon. Pour les entreprises, cela suggère un facteur de risque important : pour maintenir le statut de résidence de leurs employés étrangers, il ne suffit pas de se concentrer sur les compétences professionnelles et le respect de la conformité sur le lieu de travail, mais il faut également prendre en compte que les actions de l’employé dans sa vie sociale peuvent être examinées lors de la révision du renouvellement de son statut de résidence.

Conformité au système de statut de résidence et responsabilité légale des entreprises au Japon

Lorsqu’une entreprise emploie du personnel étranger au Japon, se conformer au système de statut de résidence ne se limite pas à une simple exigence administrative, mais implique également une responsabilité légale significative. La loi japonaise sur l’immigration impose aux employeurs une obligation de vérification stricte et une responsabilité pour prévenir le travail illégal, et le non-respect de ces obligations peut entraîner de sévères sanctions pénales.

Le “travail illégal” se divise principalement en trois catégories. Premièrement, le cas où une personne sans statut de résidence ou qui reste illégalement après l’expiration de sa période de résidence travaille. Deuxièmement, le cas où une personne travaille sans autorisation pour des activités hors statut, alors qu’elle possède un statut de résidence tel que “court séjour” ou “étudiant”, qui n’autorise pas le travail en principe. Troisièmement, même si une personne possède un statut de résidence autorisant le travail, elle travaille au-delà du cadre des activités permises par ce statut.

Les entreprises ont l’obligation légale de vérifier si les étrangers qu’elles emploient possèdent le statut de résidence approprié pour travailler légalement. Cette vérification se fait principalement à travers la “carte de résidence”. Il est essentiel de vérifier avec soin les informations figurant sur la carte de résidence, notamment la section “Restrictions de travail” sur le recto, la date d’expiration de la période de résidence, ainsi que les détails de l’autorisation pour des activités hors statut au verso.

Il convient de prêter une attention particulière à l’article 73-2 de la loi japonaise sur l’immigration, qui définit le délit de promotion du travail illégal. Cette disposition punit toute personne qui fait travailler ou intermédie le travail illégal, avec une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement ou une amende de trois millions de yens, ou les deux. Un point important de ce délit est que même si l’employeur n’était pas clairement conscient que l’étranger qu’il employait était un travailleur illégal, il peut être sujet à des sanctions s’il y a eu négligence, comme le fait de ne pas vérifier la carte de résidence. Autrement dit, l’excuse “je ne savais pas” n’est pas valable si l’obligation de vérification a été négligée.

Ce système juridique impose de facto aux entreprises un rôle de surveillance et de supervision à l’avant-garde de la gestion de l’immigration. Par conséquent, il est essentiel que les entreprises ne se contentent pas de vérifier la carte de résidence au moment de l’embauche, mais qu’elles gèrent également régulièrement le statut de résidence et la date d’expiration de la période de résidence pendant la durée de l’emploi, et qu’elles soutiennent les procédures de renouvellement appropriées, afin de construire un système de conformité continu et d’éviter les risques de gestion graves, y compris les sanctions pénales.

Exemples récents de cas de promotion du travail illégal en vertu du droit japonais

Le risque juridique pour les entreprises lié à la promotion du travail illégal n’est pas purement théorique. Ces dernières années, même des entreprises renommées ont été impliquées dans des affaires relevant de ce délit, démontrant ainsi la menace concrète à laquelle elles sont confrontées.

Un cas particulièrement notable est celui de la grande entreprise de fabrication de produits alimentaires Nakamuraya Co., Ltd., qui a été inculpée en 2021 pour suspicion de promotion du travail illégal. L’affaire en question ne concernait pas simplement l’emploi de personnes en situation irrégulière. L’entreprise avait embauché des employés de nationalité népalaise, possédant un visa de résidence pour “compétences techniques, connaissances humaines et affaires internationales” par l’intermédiaire d’une agence de travail temporaire, mais les avait affectés à des travaux de production de confiseries japonaises, une main-d’œuvre simple non autorisée par leur visa.

Cette affaire contient plusieurs leçons importantes pour les entreprises. Premièrement, le risque de travail illégal ne se limite pas à l’emploi de personnes sans visa approprié, mais s’étend également aux activités hors qualification, où des employés avec un visa régulier sont affectés à des tâches non autorisées par leur visa. Cela représente un risque qui peut survenir involontairement, en particulier dans les grandes entreprises où les tâches sont diversifiées et peuvent être facilement modifiées sur le terrain.

Deuxièmement, selon les rapports, les responsables de l’entreprise ont continué à employer ces travailleurs en connaissance de cause, en raison d’une pénurie de main-d’œuvre. Cela souligne clairement que les nécessités commerciales ne peuvent justifier une violation de la loi.

Troisièmement, cet incident montre que les entreprises qui accueillent des travailleurs temporaires (les clients des agences de travail temporaire) peuvent également être tenues responsables du délit de promotion du travail illégal. Il n’est pas acceptable pour ces entreprises de négliger leur devoir de vérification en supposant que “l’agence de travail temporaire a dû vérifier”. Des cas similaires ont été signalés dans divers secteurs, tels que les agences de travail temporaire, les entreprises de construction et les écoles de langue japonaise, indiquant que le problème n’est pas limité à une industrie spécifique. Ces exemples montrent que le risque de conformité le plus potentiel pour les entreprises modernes réside non seulement dans les omissions de vérification lors de l’embauche, mais aussi dans la discordance entre le statut de résidence et les tâches réelles après l’emploi.

Résumé

Tel que présenté dans cet article, le système japonais de statut de résidence constitue un cadre strict et systématique qui sert de base légale pour le séjour et les activités des étrangers au Japon. Ce système repose sur le principe fondamental que le droit de résidence n’est pas un droit acquis, mais une autorisation accordée à la discrétion de l’État. Pour les entreprises qui emploient des talents étrangers et mènent des activités commerciales, une compréhension précise et le respect de ce système sont des prérequis absolus. Il est essentiel, en particulier, de bien comprendre les restrictions liées au statut de résidence pour éviter des risques juridiques graves tels que le crime de promotion du travail illégal et de mettre en place un système de gestion interne pour cela. La conformité n’est pas une procédure ponctuelle au moment de l’embauche, mais un enjeu de gestion qui doit être suivi de manière continue tout au long de la période d’emploi.

Le cabinet d’avocats Monolith possède une vaste expérience dans la fourniture de services juridiques à de nombreux clients, tant nationaux qu’internationaux, concernant des affaires impliquant la loi japonaise sur l’immigration. Notre cabinet compte plusieurs experts en droit international, y compris des avocats qualifiés à l’étranger et des anglophones. Nous sommes en mesure de fournir un soutien juridique complet, allant de l’assistance dans l’obtention, le renouvellement et la modification du statut de résidence pour les talents étrangers, à la construction de systèmes de conformité pour éviter les risques de travail illégal, et jusqu’à la gestion des réponses administratives en cas d’incident. Dans le contexte complexe de la gestion internationale des ressources humaines, nous sommes prêts à soutenir vigoureusement votre entreprise du point de vue juridique.

Managing Attorney: Toki Kawase

The Editor in Chief: Managing Attorney: Toki Kawase

An expert in IT-related legal affairs in Japan who established MONOLITH LAW OFFICE and serves as its managing attorney. Formerly an IT engineer, he has been involved in the management of IT companies. Served as legal counsel to more than 100 companies, ranging from top-tier organizations to seed-stage Startups.

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